Atelier Van Lieshout « Slave City » Du 24 mai au
Du 24 mai au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 24 mai 2008 .
24 rue Louise Weiss
Galerie : JOUSSE ENTREPRISE
La Galerie Jousse Entreprise est heureuse de vous inviter au vernissage de l?exposition AVL
et Joep Van Lieshout, le samedi 24 mai de 16h à 21h au 24 et 34 rue Louise Weiss, Paris 13.
Le communiqué de presse ainsi que des visuels de l?exposition sont disponibles sur simple demande.
Conférence de presse le vendredi 23 mai à La Sorbonne, Amphithéâtre Turgot à 17 heures,
1 rue Victor Cousin ou 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris. (organisée par la ligne de recherche
Art&Flux, Université Paris 1, Panthéon Sorbonne.) RSVP.
Van Lieshout, Sisters, 2008, courtesy galerie Jousse Entreprise
Du 06 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 de 18h à 20h .
Galerie : GALERIE ZÜRCHER
Akos Birkás (hongrois, né en 1941) a peint pendant plus de vingt ans des formes ovales à l?échelle du corps, qu?il considérait comme des « vidages abstraits ». Aujourd?hui il revient à la représentation sur un mode panoramique : tableaux-écrans où s?inscrivent des scènes liées au contexte de l?actualité sociale et nourries par une pratique quotidienne de la photographie. ákos Birkás est représenté par la Galerie Knoll (Budapest, Vienne), la Galerie Zürcher (Paris) et la Galerie EIGEN+ART (Berlin, Leipzig).
Première exposition à Paris de David Lefebvre, ?peintre en basse def?. Les scènes les plus banales provenant des sources les plus médiocres ? photos prises par téléphone portable ou vidéos déposées sur Youtube ? sont enregistrées picturalement au plus près de leurs imperfections. C?est justement cette maladresse apparente, cette faiblesse exempte de la moindre naïveté qui vous touchent comme autant de preuves de tendresse.
Du 06 septembre au 31 octobre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 .
Galerie : GALERIE POLARIS
Nouvelle exposition personnelle à Paris de cet artiste Marseillais vivant à Grenoble,
Terrain
vague est la mise en scène épurée de trois ?uvres réalisées pour
l?occasion à partir de matériaux simples de récupération, naturels ou
manufacturés : pneus abandonnés, arbre mort ou vieux bout de chandelle?
Réduisant le médium vidéo à ses composantes essentielles- la lumière et
le temps - Samuel Rousseau anime - au sens étymologique du terme,
c?est-à-dire ?âme? en latin - ces différents rebuts en leur offrant un
double virtuel projeté, où se mêlent librement les signes d?une mémoire
imaginaire et poétique.
L?Arbre
Un arbre mort se dresse dans la galerie ; sur le mur
derrière lui une projection vidéo recrée son ombre virtuelle, retraçant
en boucle le cycle saisonnier de croissance, d?expansion et de chute
du feuillage.
La Flamme
Une bougie éteinte placée devant un mur ; l?image vidéo de son ombre
est projetée sur le mur, coiffée d?une flamme virtuelle dans laquelle
se dessine une tête de mort.
Les Pneus
Trois pneus empilés servent de réceptacle à une vidéo
montrant un défilé de voitures semblant être siphonnées dans l??il d?un
cyclone, dans un mouvement cyclique et sans fin.
Après Le Géant, installation vidéo monumentale réalisée sur la
façade de la Gaitée-Lyrique lors de la première édition de la Nuit
Blanche à Paris, Samuel Rousseau a récemment réalisé une intervention
sur la façade de la Fondation Salomon à Alex pour la Nuit des Musées,
ainsi qu?une pièce pour la vitrine de la boutique Hermès de Mexico ; il
participe actuellement à la 4ème Biennale des Arts Actuels du Québec
(Manif d?Art 04).
Courtesy Galerie Polaris
Damien CABANES
Du 06 septembre au 31 octobre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 .
Galerie : GALERIE ERIC DUPONT
Les dernières huiles sur toile de Damien Cabanes, présentées à la Galerie Eric Dupont, nous plongent dans l?univers particulier de cet artiste, teinté à la fois d?une spontanéité frappante et d?une ambiguïté émotionnelle latente. Confirmant l?abandon des formes élémentaires telles que la torsade ou la sphère, et empruntes de l?esprit de Manet, Gauguin, ou encore des Fauves, ces oeuvres attestent de l?intérêt accru de Damien Cabanes pour la figure humaine. Elles mettent chacune en scène un ou deux personnages isolés : isolés tant par leur environnement (un fond souvent monochrome), par leur attitude (frontalité, regard interrogateur ou encore un état de sommeil) que par leur facture (silhouette délimitée par un contour). Une fois de plus se fait sentir l?intention de l?artiste « d?épuiser » tout lien qu?il peut entretenir avec son modèle, afin d?en dégager la force. Chaque personnage semble passer d?un simple état de figuration à celui d?être à part entière, nous contant une histoire singulière. Singulière à tel point que le visiteur peut avoir l?impression de s?ingérer dans leur vie, sans y avoir été invité. Comment ne pas se sentir englouti, happé par la peinture de Damien Cabanes ? Chacune de ses compositions est réalisée de sorte que l?on ne puisse regarder ailleurs : l?abstraction omniprésente, la force du trait, immédiat et tranché, la gamme chromatique, sourde ou bien éclatante, hypnotisent notre regard. Quelque soit le ressenti, l?oeuvre de Cabanes appelle, séduit, voire dérange. A travers cette exposition, il nous invite à partager sa « passion raisonnée », visible dans Les belles endormies, Iris assise Saskia endormie ou encore Iris endormie bras allongé. Ces poses lascives et sensuelles ne sont pas sans rappeler le Sommeil de Courbet. La sensualité qui se dégage n?est pas immédiate, mais latente. C?est grâce à l?abstraction de l?ensemble de ces oeuvres qu?elle transparaît en finesse, délicatement, pour devenir finalement l?objet même du tableau. La force de Cabanes se situe dans le « suggéré contenu ». D?une certaine manière, il offre un espace de rêverie infinie. A travers des oeuvres comme Louise et Etienne debout et Saskia et Iris debout fond jaune, la sensualité disparaît un temps pour laisser une sorte de malaise s?insinuer. Le sujet passe dans un autre registre : tout en se trouvant dans cette ambiance intimiste, les poses des personnages et leurs regards nous entraînent vers un monde interdit, ou plutôt, un monde que l?on se cache. En effet, l?artiste parvient à pointer du doigt les faiblesses humaines inhérentes à tout un chacun : ces deux adolescents côte à côte, d?une rectitude incroyable, au regard droit et impitoyable nous dérangeraient presque. Comme si Cabanes liait notre condition à celle de ses personnages. Il affirme pourtant : « Ce ne sont pas les sentiments du modèle que j?exprime mais les miens ». L?exposition s?ouvrira sur une oeuvre quasi abstraite, « Le jardin d?André » réalisée en 2006 chez l?un de ses amis et sera complétée par une série de sculptures, qui seront autant d?éléments supplémentaires au dialogue entre le visiteur et l?art de Cabanes.
Du 06 septembre au 31 octobre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 de 18h à 21h .
Galerie : GALERIE DOMINIQUE FIAT
La galerie Dominique Fiat présente la dernière série photographique de Philippe Gronon, les «Versos» de tableaux provenant des collections du Centre Pompidou et du Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice. Cette série part du constat simple qui se produit en retournant une ?uvre encadrée, l'envers du tableau, sa face cachée dévoile autre chose ? Apparenté à l'?uvre, le support de la toile est rarement visible car placé contre le mur mais possède, lorsqu'il est révélé, cette capacité surprenante d'apparaitre comme un objet abstrait. L'image photographique réalisée à la chambre et reproduite à l'échelle 1:1, permet de rendre compte fidèlement de chaque détail, trace, marque, étiquette, déposés ou imprimés par les manipulations, l'usage et le temps.
Une exposition personnelle saluée par la critique vient d?être
consacrée à Philippe Gronon à la galerie Yossi Milo, New York. Son
travail a été exposé à la Bibliothèque Nationale de France (1997), au
Mamco (Genève, 2003) et dans les expositions de groupe, les plus
récentes au Centre Pompidou (2006 et 2007), à La Force de l?Art au
Grand Palais (2006). Il est présent dans les collections publiques du
Centre Pompidou, Mamco (Genève), Bibliothèque Nationale de France,
Maison Européenne de la Photographie, Fond National d?Art Contemporain,
Musée d?Art Moderne et d?Art Contemporain (Nice).
Courtesy galerie patricia Dorfmann
Du 06 septembre au 03 novembre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 .
Galerie : GALERIE DANIEL TEMPLON
Cette année, à travers une grande commande publique et un cycle d’expositions à Angers et dans le Nord-Pas-de-Calais, la France rend hommage à un des plus grands sculpteurs anglais vivants, Sir Anthony Caro. La Galerie Daniel Templon est fière de se joindre à cet événement unique en exposant sa dernière série d’œuvres : des sculptures en acier galvanisé, inédites en France. En 2000, Anthony Caro s’est engagé dans une ambitieuse commande publique autour du chœur gothique de l’église Saint-Jean-Baptise à Bourbourg (Flandre maritime). Conjointement à son inauguration le 10 octobre 2008, et suite à la grande rétrospective organisée au printemps au musée des Beaux arts d’Angers, les musées de Calais, Dunkerque et Gravelines proposent des expositions thématiques sur le travail du sculpteur. L’exposition à la Galerie Daniel Templon propose pour la première fois ses nouvelles sculptures en acier galvanisé qui revisitent le monde de l’industrie et de l’architecture. A la manière des cubistes, elles prennent pour point de départ de simples objets comme des machines ou des outils. Evoquant l’architecture, elles se déploient à la manière de ponts, cellules, passages, à la fois ambigus et impraticables. Ces œuvres se caractérisent par une couleur d’acier gris clair, poudreuse, typique de la galvanisation. Comme l’explique l’artiste, « je pensais les peindre et j’ai donc fait galvaniser l’acier afin d’obtenir une surface lisse. Quand l’acier est revenu de la galvanisation, j’ai aimé l’aspect rendu, et je l’ai conservé ainsi.»
Du 06 septembre au 03 novembre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 .
Galerie : GALERIE DANIEL TEMPLON
Pour sa première exposition à la Galerie Daniel Templon, l?artiste berlinois René Wirths propose dans l?impasse Beaubourg, un ensemble de douze « natures mortes » spectaculaires : des objets de la vie quotidienne démesurés et parfois étrangement rétro. Vélosolex, cassette audio, pinceau, échelle - tous sont représentés de strict profil avec un réalisme saisissant. Né en 1967, René Wirths occupe une position originale dans la nouvelle peinture allemande. Ses toiles s?attachent à représenter la « perception » des objets de son quotidien. Entre art conceptuel et hyperréalisme, il fait « poser » ces « choses » dans son atelier et les couche sur fond blanc, par strate, tel qu?ils attrapent la lumière ambiante. Ses ?uvres gardent d?ailleurs souvent la marque de ce lent processus puisque l?artiste reproduit sur la surface même des objets la réverbération des fenêtres de l?atelier ou bien le reflet de son propre corps en train de peindre l?objet.
Du 06 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 .
Galerie : GALERIE CATHERINE PUTMAN
La galerie Catherine Putman présente un ensemble d’œuvres sur papier : shellacs* et dessins. Ces oeuvres font partie d’un large répertoire d’images sur lequel Champion Métadier travaille depuis plusieurs années. L’artiste expose une vingtaine de pièces réalisées à partir de shellac* et de pigments purs, sur papier. Elle obtient avec ce médium un résultat surprenant dans les effets de transparence, de superposition des couleurs ainsi que dans leur dissolution : c’est « une matière en transit ». La représentation des images est souvent non repérable, insaisissable, innommable. Les images ludiques et sensuelles semblent être « en flottement dans l’espace » telles des icônes, des logos. Certaines de ces shellacs ont été reproduites dans le catalogue publié par les Editions Gallimard en juillet 2007 et préfacé par Catherine Millet à l’occasion de l’exposition de Champion Métadier au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice au cours de l’été 2007. La galerie présente également des encres sur papier qui traduisent, d’une manière plus volontairement graphique, un univers décrit par l’artiste comme ses «répertoires de la mémoire ». Trois œuvres inédites, de grand format, sur papier, viennent faire le lien entre les dessins et la série récente des œuvres sur toile intitulées «Timetrackers », oeuvres qui ont été exposées récemment dans divers musées, tels que le Musée des Beaux Arts de Nancy, le Musée d’Art Moderne et d’Art contemporain de Nice et le Chelsea Art Museum à New York. * shellac : résine naturelle dérivée d’excrétions d’insectes vivant dans les arbres.
Du 06 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 .
Galerie : CLAUDINE PAPILLON
Sammy ENGRAMER
Ne Pipe
Sammy Engramer décrit d?abord son projet pour l?exposition Ne Pipe, chez Claudine
Papillon, à partir de cette grande filiation quasi-mythique qui relie la poésie de
Mallarmé, l?oeuvre de Magritte, celle de Broodthaers, et la pensée de Foucault. Les
pièces, à fort quotient textuel, sont des « dérives plastiques » dit-il, des idées
matérialisées, formalisées, des oeuvres avec des socles conceptuels. Tavoletta N°002,
par exemple, est un jeu autour de cette opération de subversion rondement menée par
ces artistes et penseurs : l?oeuvre reprend la forme de la pipe de Magritte, et l?intègre
comme un simulacre sur une petite tablette de bois. D?un même mouvement, elle
condense la grande histoire occidentale de la représentation et elle la met à distance,
sous la forme d?une paire de fesses blagueuse. Cette légère schizophrénie est typique
de la méthode critique qu?il a développée, entre sérieux philosophique et décontraction
absolue.
S?il explore bel et bien « un ensemble de plis de la langue, de plis et replis des idées »,
il y a malgré tout quelque chose d?un peu réducteur à décrire ses oeuvres comme les
dérives plastiques de ses idées. Déjà, il y avait dans le titre « La trahison des images »
bien plus qu?une promesse analytique : il contenait une forte dose de mélodrame et de
canular. De Magritte, Sammy Engramer a donc reçu aussi en partage un sens de
l?humour légèrement perverti, ce goût surréaliste pour la contestation du réel, la
subversion des dichotomies les plus établies (l?industrie et la nature, le langage et
l?image, le rêve et la réalité, le sérieux et la drôlerie, le formel et le conceptuel) et le
rapprochement de réalités éloignées en une image, et surtout en un objet. « Plus les
rapports des deux réalités rapprochées seront lointains et justes, plus l'image sera
forte » : le bon vieux principe surréaliste, énoncé par Reverdy, et repris par Breton dans
son Manifeste, s?applique parfaitement devant les objets de Sammy Engramer.
Manimal associe ainsi (sur la base d?un jeu de mot sur phil-) la tête d?un cheval à des
ampoules Philips, « une des orientations possibles entre l'industrie et la nature » dit-il.
On pourrait ajouter que la pièce évoque aussi les jeux de massacre (avec toutes les
connotations possibles, fête foraine, chasse, SPA), les freakshows, et un trophée
industriel. Sur le même principe, Kanji télescope un signe graphique et une pièce de
mobilier.
Plus qu?une passion pour la théorie ou l?analyse, ce qui gouverne ce travail singulier est
donc une forme de foi en les pouvoirs conjugués de la pensée et de l?art, une foi
paradoxale qui se nourrit de witz, et qui tire sa force des espoirs et des méthodes
surréalistes, mais aussi du conceptualisme le plus dur. C?est aussi une passion pour ce
qui structure l?objet : qu?il s?agisse de « rendre visible les mécanismes de la chaîne
économique de l?art » comme l?explique la présentation du Groupe Laura, ou plus
précisément de penser l?implication d?un objet d?art (une oeuvre) dans son contexte de
production et de monstration (le monde de l?art, les galeries, les foires). Sammy
Engramer reste néanmoins préoccupé par la possibilité de produire et de cultiver le
mystère des objets : « J'essaie de savoir pourquoi je désire tant produire des objets
différents, tout en sachant qu'il y a un lien commun, qui correspondrait à un état d'esprit
plutôt qu'à un style. Je cherche ce qu'il m'est permis de penser et de faire dans ce
monde chaotique sans tomber dans l'eau tiède. » Il ajoute : « Je m'intéresse au fait
qu'un objet devienne suspect, qu'on puisse le suspecter de ne pas représenter ce qu'il
devrait à première vue dire, signaler, montrer ».
En dépit de la mythologie philosophique qui hante son travail , et en dépit de son refus
apparent du style, Sammy Engramer a fini par donner à ces objets hybrides, idiots, très
propres et travaillés, une totale autonomie et un incroyable air de famille : ils sont tous
suspects.
Jill Gasparina
Du 06 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 06 septembre 2008 .
Galerie : GALERIE ZÜRCHER
Longtemps, les tableaux d'Ákos Birkás, construits en diptyques, ont
évoqué des « têtes » (Köpfbilder) sous l'aspect d'une simple forme
ovale souvent à l'échelle du corps (il en existe plus de 200) pour
devenir à l'horizon 2000 de véritables portraits, suggérant ainsi
l'apparente symétrie de la figure humaine autant que la possibilité
schizophrénique de la personnalité.
Quelques années plus tard, ces portraits se projettent dans l'espace
d'un tableau au format panoramique où plusieurs visages apparaissent
ensemble au premier plan sur un fond d'écran suggérant un événement
plus ou moins explicite. Cette évolution s'est poursuivie jusqu'à
aujourd'hui dans le sens d'une prise en compte de la figure dans sa
dimension d'acteur social, le tableau devenant plus proche d'un arrêt
sur image. Le traitement de la couleur en aplats, la simplicité du
dessin et la clarté de la composition sont les principaux caractères
marquant l'efficacité des représentations d'Ákos Birkás : autant de
scénarios pris dans le film quotidien de la vie ou plus spécifiquement
lies au contexte d'une actualité parfois brûlante.
Première exposition à Paris de David Lefebvre, peintre « basse def ».
[1] Les sujets sont indifférents une sortie en boîte, une scène de
livraison, un top model, un bâtiment préfabriqué, un lac de montagne,
un poulet dans l'herbe, et leur provenance médiocre : photos découpées
dans des magazines ou prises par téléphone portable, vidéos déposées
sur Youtube, messagerie MMS. Insignifiantes en elles-mêmes, le
retraitement pictural de ces images en « tableaux » modifie cependant
leur statut quand bien même cette ouvre d'art - là ne prétend rien
montrer qui la justifie comme telle. Bien au contraire, comme elle
paraît coller au plus près de la banalité, le premier effet visible,
est un effet « brut » : David Lefebvre peint vite, il accepte la
maladresse de certaines coulures, laissant intact des parties de toile
vierge. Il ne cherche pas à « bien faire » même s'il s'agit à
l'occasion de maîtrise technique car rien de ce qui est montré ne
mérite une réelle sublimation. La peinture basse définition de David
Lefebvre dont la spontanéité est néanmoins exempte de la moindre
naïveté, fait preuve d'une sincérité qui nous touche. Elle apparaît
comme « le résultat d'un goût ambigu pour les choses, et comme les
blogs hébergés sur MySpace, elle s'appuie sur un simple appétit de
gestes. »
courtesy galerie Zürcher
Du 10 septembre au 29 octobre 2008
Vernissage le mardi 09 septembre 2008 à partir de 18h .
Carmela Uranga & Douglas Gordon, « Wagon train to the stars »Carmela Uranga & Douglas Gordon, « Wagon train to the stars »
Galerie : GALERIE ANTON WELLER
L?exposition « Wagon Train to the Stars » à la galerie Anton Weller présente deux
installations, l?une de l?artiste écossais Douglas Gordon, et l?autre de l?artiste Carmela
Uranga. Ainsi démarre un cycle d?expositions dans lequel l?oeuvre d?un artiste confirmé
trouve son prolongement dans la réflexion et le travail d?un artiste de la galerie, réalisé in situ,
créant ainsi un dialogue entre deux univers. L?artiste argentino-écossaise, Carmela Uranga se
prête au jeu de cette première fois. Comme elle l?a souhaité, le titre de l?exposition, « Wagon
Train to the Stars », fait référence au titre initial choisi par l?auteur Gene Roddenbury pour la
fameuse série américaine « Star Trek ». C?est cette série qui a servi à Douglas Gordon pour
réaliser sa vidéo, « Predictable Incident in Unfamiliar Surroundings » projetée dans cette
exposition.
Pour de nombreux artistes de cette génération, le cinéma et la télévision occupent une place
prépondérante dans leur imaginaire. Ainsi la fiche technique de la dernière installation de
Carmela Uranga, « Train-bearer », se lit comme une liste d?accessoires de cinéma, pour la
construction d?un plateau de tournage de film burlesque, (balustrades, train électrique,
fontaine, vaisselle, lit brûlé?) où le positionnement des éléments, avec des juxtapositions
surprenantes et des jeux d?échelles nous rappellent le trucage cinématographique. Une sorte
de main courante d?une rampe sans escalier est soutenue dans l?espace par quelques
balustrades improbables et instables. Un train électrique traverse cette rampe avec hésitation à
la manière d?un trapéziste et les rails serpentent le squelette d?un lit brûlé en fer forgé.
L?artiste nous introduit dans un univers déstructuré où chaque élément de son installation
placé dans chaque partie de la galerie ressemble à un décor.
Douglas Gordon, en prise totalement avec le réel télévisuel et cinématographique, filme de sa
propre télévision en buvant de la bière, (ou en nous le laissant supposer), des épisodes de la
série américaine, populaire et familière, « Star Trek ». En sélectionnant dans cette série les
rares scènes de baisers, et en manipulant l?image, (césures, ralentissements, agrandissements,
traitement en boucle, etc.), il transforme le Capitaine Kirk, symbole du héros positif
américain, en un agresseur-séducteur dont la violence et le désir provoquent un phénomène
d?attraction-répulsion. Le spectateur voit son attention déplacée, l?action passe au second plan
devant la structure interne des images, construisant d?autres comportements culturels et
moraux: les scènes de baisers inoffensives destinées au grand public changent de registre
lorsqu?elles sont retraitées par l?artiste.
L?installation de Carmela Uranga, occupant tout l?espace de la galerie devant la projection
vidéo de Douglas Gordon devient, non sans humour, comme un prolongement des scènes
dans lesquelles évoluent ses héros télévisuels ; comme si les objets utilisés par Uranga et leur
installation dans la galerie rentraient à leur tour dans les paysages fantastiques de la vidéo.
De la même façon, l?homme et la femme présentés par Gordon dans l?univers adolescent de la
science-fiction sont représentés volontairement avec dérision chez Carmela Uranga par les
clichés habituels et autres archétypes des univers féminin et masculin : modélisme ferroviaire
pour l?homme avec ses paysages, ses gares, et ses ponts, et toute la panoplie ménagère pour
la femme : vaisselle, lit, produit de nettoyage qui rappelle sa condition domestique. Au-delà
de l?érotisme un peu désuet évoqué par Douglas Gordon dans sa vidéo, c?est finalement
l?humour et la légèreté qui donne le ton à cette confrontation.
Du 11 septembre au 31 octobre 2008
Vernissage le jeudi 11 septembre 2008 .
Galerie : LA BANK
Empty skies-Wake up est une galerie de portraits insaisissables,
extériorisés et modelés par Amal Kenawy. Ils sont tous à son image
comme un masque d’elle-même, derrière lequel on pense qu’elle se cache.
Mais ce n’est peut-être pas elle qui le porte, c’est peut-être une
autre, mais toujours «une». Non pas parce que l’oeuvre est celle d’une
femme, mais parce qu’Amal Kenawy est une femme indubitablement. Ce qui
paraît être une évidence prend une autre forme, pour qui s’introduit
dans son univers. Car sa féminité n’a pas de parfum suave, ne se porte
pas comme un voile de pudeur, elle coule, épaisse et pourpre, dans les
veines.
3 installations seront présentées à la galerie.
Primée à la biennale de Sharjah et aux rencontres de Bamako, You will
be killed est une vision onirique de l’artiste dans laquelle elle
observe l’imaginaire créé par la violence. L’image vidéo (la réalité ?)
se mue en aquarelle et se brouille en traits indistincts et violacés.
L’installation vidéo Blue se regarde au travers d’un voile d’eau qui
jaillit d’une fontaine. Le clapotis des gouttes est couvert par le son
métallique des sabots d’un cheval. Il traverse l’écran de part en part,
la bride tenue par l’artiste, disparaît, puis repasse encore et encore.
L’étrange procession est interrompue par des phrases écrites, brisant
momentanément leur solitude, qui se fondent à leur tour dans l’espace.
Dans l’oeuvre The journey, le voyage, des jambes de femme sculptées
dans la cire sont ornées de papillons. Le diaporama qui accompagne
cette sculpture montre l’artiste en robe blanche, aérienne. Dans une
pièce étroite aux murs carrelés de blanc, elle s’élance éperdument,
surexposée à une lumière vive.
Texte de Simon Njami
Le monde chaotique des sensations.
Amal Kenawy’s chaotic world of sensations
By Simon Njami
Amal Kenawy est une femme. Elle est Egyptienne. Il importait que ce fut
dit. Afin que ces deux données objectives n’obscurcissent pas une
analyse de son travail. Ces deux données, pour déterminantes qu’elles
soient, ne sauraient être les clés grâce auxquelles on pénètre un
univers. Il est de coutume, dans la société occidentale, d’organiser sa
pensée à partir de présupposés qui conditionnent le regard et le
raisonnement. Encore une fois, il ne s’agira pas ici de nier des faits
avérés, mais de les contourner, de s’en débarrasser afin d’envisager
avec lucidité la dimension subjective et unique de tout artiste. Amal
Kenawy aurait pu jouer sur le romantisme du moment qui prête aux femmes
musulmanes des qualités qui relèvent plus d’une nostalgie orientaliste
que de la vérité de sa propre expérience. Mais elle évite
intelligemment le piège tendu par les miroirs déformants d’un monde
prétendument global.
S’il fallait qualifier cette jeune artiste, c’est le mot discrétion qui
me viendrait immédiatement à l’esprit. Allant à l’encontre d’une
certaine mode qui veut désormais que l’artiste se substitue à son
œuvre, Kenawy a toujours voulu que son travail puisse s’exprimer par
lui-même. Elle a tendance à dire, d’ailleurs : « ce que j’ai à dire est
dans mon travail. Il n’y a rien d’autre ». Bien sûr, il y a quelque
chose d’autre. Mais ce qui est exprimé dans ces quelques mots, c’est
une volonté de disparaître afin de ne pas assujettir la lecture de son
travail à des clichés et à des idées reçues. Consciente que le monde
dans lequel nous vivons - un monde de vitesse et de superficialité –
est toujours à la recherche de la réponse facile, n’hésitant pas, au
passage, à recourir à des clichés éculés, elle préfère s’effacer, comme
un metteur en scène dont on ne connaîtrait ni le visage ni la voix,
mais dont les films, à eux seuls constitueraient autant
d’autobiographies pour quiconque serait capable d’aller au-delà des
apparences.
C’est peut-être ce souci d’échapper à la personnalisation à outrance
qui l’a conduite, inconsciemment sans doute, à longtemps signer avec
son frère. Mais contrairement aux couples célèbres dont l’œuvre est
inextricablement mêlée à une personnalité double, je pense à Gilbert
and Georges ou à Pierre et Gilles, par exemple, son travail, même
lorsqu’il faisait apparaître deux noms, ne laissait transparaître
aucune personnalité masculine. Dès ses premières œuvres, la narration
et l’univers dans lequel nous étions invités à pénétrer trahissaient
une évidente nature féminine. Sans renier la contribution indéniable de
son frère dans l’élaboration de son esthétique, il me semble évident
que ce dernier, peut-être plus discret encore que sa sœur – est-ce un
trait de famille ? – a mis son talent au service de cette dernière.
Mais que cache réellement cette volonté presque obsessionnelle de
disparaître ? Certains, ceux-là même qui entendent réduire les êtres
humains à leur biographie, y verront sans doute la tendance naturelle
de toute femme musulmane à s’effacer, à se voiler, pour interdire à
tout regard étranger d’avoir accès à l’intimité de son visage. Il n’en
est évidemment rien ici. Comme je nous l’avons vu, la personnalité
d’Amal Kenawy affleure à travers chacune de ses œuvres. Il faut donc
chercher ailleurs la réponse à cette question à mes yeux essentielle.
Sans doute est-ce là un trait de modestie, doublé d’une extraordinaire
confiance en soi. Deux attitudes a priori antinomiques, mais qui, chez
cette artiste, trouvent leur point d’équilibre dans cette manière de
trompe-l’œil dont elle a toujours usé.
Dans des vidéos comme Frozen Memory, The Room ou You Will be Killed,
l’artiste se met en scène d’une manière évidente. Mais confondre le
personnage qu’elle incarne avec elle-même serait tomber dans le piège
qui nous est tendu. Il me semble au contraire que son corps ou son
visage ne sont là que pour lui permettre, à elle, de prendre de la
distance par rapport aux scenari qu’elle élabore. Tout, nous est-il
signifié par ce jeu de rôle, est fiction. Mais en même temps, comme
l’affirmait l’écrivain français Boris Vian : cette histoire est vraie,
puisque je l’ai inventée. Nous voici donc entraînés dans un parcours où
la mise en abîme semble être la règle dominante : cette personne n’est
pas moi, puisqu’elle arbore les mêmes traits que moi, les mêmes yeux
que moi, le même corps que moi. Je ne suis, moi, que l’interprète de
fantasmes et de cauchemars qui ne me concernent pas. C’est sans doute
le moyen que l’artiste a trouvé, par cet effacement trop affirmé pour
être complètement crédible, pour se livrer pleinement, entièrement.
Tout son travail frappe par sa force tranquille. Modestie et confiance
en soi se traduisent, formellement, par une simplicité qui frise
l’insolence. Si l’artiste, en tant que personne, n’entend pas se
dénuder pour un public parfois vulgaire, dans son œuvre, nous assistons
à une position inverse. En affirmant sa sensibilité avec cette
tranquillité presque insouciante, elle se livre à un dénuement d’une
violence presque obscène. Dans les premières œuvres, celles précisément
qu’elle cosignait avec son frère, les histoires qu’elle nous livre
semblent unidimensionnelles. Comme des ritournelles que l’on se
chanterait à soi-même, en ignorant ceux qui nous entourent. Un peu
comme si nous avions pénétré dans une maison à la porte ouverte et
surpris l’intimité de son habitante qui, sans tenir compte de notre
présence, continue à se livrer à ses rites. Nous sommes là presque par
effraction. À la fois invités et indésirables. Indésirables dans le
sens où il ne nous sera pas donné les moyens de déchiffrer la trame des
séquences qui nous sont livrées. L’œuvre est ouverte. Il appartient à
chacun de se l’approprier selon ses propres codes. Et cette
réappropriation n’est plus l’affaire de l’artiste.
Récemment, j’entendais Amal Kenawy répondre à quelqu’un qui lui
demandait quel était le message qu’elle entendait transmettre à travers
ses œuvres et quel type de réaction elle espérait de la part du public
: « je n’en sais rien. Je ne présuppose pas la réaction du public. Elle
est ce qu’elle est. Quant à au message, je n’en ai pas ». Et
effectivement, nous devrions la croire. Il est des artistes qui
affirment, dans le commentaire de leurs œuvres, une volonté politique
ou pédagogique qui entraîne un inévitable dédoublement qui crée entre
leurs œuvres, eux et le public, une série de malentendus qui conduisent
à s’interroger sur la pertinence du message. Détenir un message, c’est
prétendre détenir la vérité. C’est s’élever au-dessus des humains,
comme un démiurge omniscient qui nous montrerait le chemin. Amal Kenawy
ne prétend pas détenir d’autres vérités que celles de son expérience
personnelle. Et si d’aucuns y trouvaient des réponses à leur propre
quête, grand bien leur fasse. Kenawy est égoïste, dans le sens où son
travail ne se préoccupe que de ses propres obsessions. Et les échos que
certaines personnes semblent y retrouver ne font que confirmer cette
évidence : l’universel commence avec l’individu. Et il n’est, comme
disait un philosophe, rien d’humain qui me soit étranger.
Et c’est peut-être parce que Amal Kenawy n’entend nous donner aucune
leçon que son travail nous touche, irrémédiablement. Elle ne s’adresse
pas à notre raison, souvent assujettie à nos origines culturelles et à
notre éducation, mais à nos sens, de manière immédiate et sans
interférence. Elle nous livre, brutalement et sans intercession au
monde chaotique des sensations. Le psychologue français Henri
Delacroix, avançant une définition du langage, écrivait : « un des
instruments qui transforment le monde chaotique des sensations en monde
des objets et des représentations ». Avec Amal Kenawy nous avons
l’impression de nous retrouver dans un proto langage qui ne se
résoudrait pas tout à fait à,intégrer le monde des objets et de la
représentation. Si dans certaines œuvres anciennes comme Frozen Memory
ou The Room, ou même dans le plus récent Bobby Trapped Heaven, la
représentation semble primer, dans des travaux comme The Purple Rain
Forest ou You Will be Killed, nous assistons à un déchaînement des sens
qui laisse libre cours à une violence à laquelle nous pourrions croire
que nous n’étions pas préparés. Mais là encore, il n’y a rien dans ces
récentes images qui ne soit, d’une manière ou d’une autre, contenu dans
les anciennes. Et lorsque j’écris contenu, c’est bien au sens premier
du terme. Comme on contient sa colère, certains films d’Amal Kenawy
sont chargés d’une violence sourde qui prend l’apparence de la fatalité
et de l’acceptation. Nous assistons au sacrifice de victimes
expiatoires d’un rite dont nous ignorons les règles. Mais la violence
est là, sournoise et omniprésente. Jusqu’au moment où l’artiste la
laissera éclater dans un concert de pourpres et de sang. La violence
de vient alors aveugle, comme un exorcisme jubilatoire où le chaos d’un
monde qui bascule se révèle enfin dans toute sa crudité.
Mais le propos demeure le même. Comme dans un journal intime où
l’auteur, tout en restant lui-même évolue au fil des pages, Amal Kenawy
nous entraîne dans une histoire dont le scénario, quel que puisse être
son rendu formel, ne varie pas. Il s’agit toujours de désir, de mémoire
et de réalité. Une confrontation explosive, meurtrière, dans laquelle
personne ne sort totalement vierge. Car cette confrontation met en
scène les éléments de la vie. C’est la raison pour laquelle, malgré
l’intimité de ce voyage auquel nous sommes conviés, nous ne nous
sentons jamais totalement étrangers.
Courtesy Galerie BANK
Du 13 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 13 septembre 2008 .
Galerie : GB AGENCY
Pour son exposition personnelle à la galerie, Pia Rönicke présente son nouveau film Facing, An Usual Story from a Nameless Country, développé avec l'écrivain kurde Zeynel Abidin Kizilyaprak. Le travail de Pia Rönicke révèle sa fascination pour les utopies modernistes et politiques, tout en en soulignant un caractère désenchanté. Son oeuvre s'articule autour de son histoire personnelle et de l'esprit d'une époque: celle où les politiques, idéologues, artistes ou architectes convergeaient tous vers un même point artistique et social, afin de créer une société moderne. Ses oeuvres proposent une alternative poétique à la réalité, créant ainsi de nouveaux territoires de réflexion et d'utopie. Par son refus de l'amnésie, Pia Rönicke réactive les enjeux artistiques et sociaux contemporains, tout en réinventant de nouvelles formes, comme si le devoir de l'artiste était de relire l'histoire en permanence et y inscrire entre deux interstices, sa propre vision.
Du 13 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 13 septembre 2008 .
Galerie : AIR DE PARIS
La jambe démantibulée, au chaud dans la Moonboot, attendait de repousser comme des lentilles au fond d'une boule de coton hydrophile... L'exposition de François Curlet met en jeu la poétique des logotypes dans un scrabble primesautier... une manière de faire chanter les corporate sans contre-façon.
François Curlet, "Peptember", courtesy Galerie Air de Paris
Du 13 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 13 septembre 2008 .
Galerie : PRAZ-DELAVALLADE
La galerie Praz-Delavallade est heureuse d’annoncer la quatrième
exposition personnelle qu’elle consacre à Marnie Weber. A cette
occasion, l’artiste investit les deux espaces de la galerie révélant la
multiplicité des disciplines et mediums qui constitue son travail: le
collage photographique, le costume, la sculpture, la vidéo et la
musique. Tous ces éléments sont profondément connectés et
constituent un ensemble polymorphe à travers lequel elle crée son
propre univers. Combinant sa mythologie personnelle composée de
créatures imaginaires, d’animaux et de fi gures féminines, elle crée un
monde de contes de fées où ses personnages évoluent dans un décor
proche du rêve.
Dans son exposition à la galerie Praz-Delavallade, Marnie Weber
raconte le dernier épisode de «The Spirit Girls», conte fi ctif initié
en 2005. L’histoire met en scène un groupe de musique composé de cinq
jeunes fi lles qui meurent tragiquement puis reviennent sur terre sous
forme d’esprits pour transmettre leur message d’émancipation. La série
a été inspirée en partie par le mouvement
spiritualiste américain des années 1850 qui est resté célèbre pour
avoir donné pour la première fois aux femmes une voix publique en tant
que “performeuses”.
Dans cet épisode, l’aventure des “Spirit Girls” se déroule dans un
paysage surréaliste de l’ouest américain habité par un cirque composé
d’étranges et mélancoliques créatures aux costumes délirants. L’univers
de ce conte évoque le monde de l’enfance plein de merveilles mais
parfois aussi teinté de perversion.
La pièce centrale de l’exposition est le fi lm de 24 mn “A Western
Song”. Mêlant le western classique, l’expérience surréaliste, le drame
expressionniste à des éléments de la contre-culture, le fi lm raconte
l’aventure des “Spirit Girls” et leur quête spirituelle dans la
campagne américaine. Tandis que l’histoire des cinq jeunes fi lles se
raconte à travers le fi lm, le groupe éponyme de Marnie Weber a donné
plusieurs concerts et performances ces dernières années. Récemment
elles ont enregistré un album “Forever Free”, qui explore l’histoire
des Spirit Girls à travers ses paroles.
Le travail de Marnie Weber peut être relié à des allégories que l’on
retrouve tout au long de l’histoire des formes: de l’imagerie du
western à la fantaisie victorienne, du Romantisme ou du Pré-Raphaëlisme
au Surréalisme, et au XXe siècle dans les mouvement Pop, féministe et
Post-Moderne. Le Surréalisme reste sans doute l’infl uence la plus
importante, surtout dans l’utilisation du collage
qui dès le Dadaïsme ne cesse de jouer avec la combinaison d’images.
Le monde intérieur de Marnie Weber transpose le paysage mythique de
l’Amérique dans un monde enfantin et surréaliste. L’émergence de la
sexualité, l’image de la beauté féminine comme la laideur et la cruauté
sont les éléments fondateurs de cet univers artistique unique.
“Si les Surréalistes cherchaient à perturber les attentes du
spectateur, Marnie Weber en est leur héritière légitime, spécialement
des rares femmes comme Meret Oppenheim, Frida Kahlo et Lee Miller. Plus
récemment, elle a pris sa place à côté de ses pairs Paul McCarthy et
Mike Kelley qui sont à la fois ses amis et ses collègues. Marnie Weber
donne une véritable alternative féminine à leur
pratique artistique gonfl ée à la testostérone.” (Hunter Drohojowska-Philip, Artnet Magazine May 2007)
Du 13 septembre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 13 septembre 2008 de 16h à 21h .
Frank Perrin
Galerie : JOUSSE ENTREPRISE
Extrait de « Urbanités » par Dominique Baqué ? Artpress 329 décembre 2006
(?) Avec 6 Streets, 12 Camel Toes, et après Défilés et Joggers, Frank Perrin poursuit quant à lui un vaste et ambitieux projet intitulé Post-Capitalisme et dont l?enjeu n?est rien moins que la restitution photographique et critique des modélisations prises par le capitalisme libéral et mondialisé à l?heure de ce que Melvin Webber a pu nommer avec justesse, le post-city age....."
Du 17 septembre au 07 novembre 2008
Vernissage le mercredi 17 septembre 2008 de 18 à 21h .
Pierre BISMUTH. En collaboration avec Cory ARCANGEL, Stefan BRÜGGEMANN, Gardar Eine EINARSSON, Matias FALDBAKKEN, Cyprien GAILLARD, Claire FONTAINE, Elisaveta KONSOLOVA, Thomas LÉLU, Jonathan MONK, Aaron SCHUSTER.
Galerie : COSMIC
Sous un titre ironiquement malthusien paraphrasant les consignes
d'occupation dans les lieux publics aux États-Unis, Pierre BISMUTH a
invité dix artistes et auteurs à collaborer chacun à une œuvre autour
d'un des thèmes centraux de sa pratique artistique, l'idée de sabotage.
Abandonnant le monologue de l'artiste solitaire, l'exposition est à la
fois un exercice démultiplié de création à quatre mains et deux
cerveaux, et un prototype d'objet curatorial inédit.
Du 18 septembre au 31 octobre 2008
Vernissage le mercredi 17 septembre 2008 .
Katinka Bock - Robert Filliou - Guillaume Leblon - Joëlle Tuerlinckx
Galerie : GALERIE JOCELYN WOLFF
Du 20 septembre au 31 octobre 2008
Vernissage le samedi 20 septembre 2008 .
Teresa María Díaz Nerio, Fiona Tan, Rini Hurkmans, Nan Hoover
Galerie : GALERIE NELSON-FREEMAN
La galerie Nelson Freeman est heureuse de vous présenter l'exposition Breeze.
Du 25 septembre au 07 novembre 2008
Vernissage le jeudi 25 septembre 2008 .
Galerie : GALERIE ALINE VIDAL
« Si, au vu de ses travaux, on peut être tenté de qualifier l??uvre d?herman de vries de «naturaliste», c?est qu?elle est constituée de toute une production faite quasi exclusivement d?éléments naturels, sinon de dispositifs destinés à préserver la nature. Compositions de feuilles et de plantes aux allures d?herbiers, tableaux abstraits de végétaux tombés sur papier, dessins de terre, de charbon de bois et de cendres, tapis de fleurs de lavande, sanctuaires enfin de jardins libérés : l?art d?herman de vries est polymorphe. En revanche, l?artiste n?a qu?une seule et unique préoccupation : établir la plus parfaite égalité entre nature, vie et art. Ancien naturaliste, l?artiste connaît les choses de la nature et sait bien que les idéaux du zen qu?il avoue poursuivre ? asymétrie, simplicité, spontanéité, absence de formalisme, etc. ? siègent dans un « état naturel et nulle part ailleurs ». Tout aussi bien philosophe que plasticien, d?herman de vries multiplie « textes & faits » avec ce souci de mettre tout sur le même plan, à l?ordre d?une seule et même expérience du monde, fidèle en cela à la pensée de Wittgenstein telle que ce dernier la développe dans son Tractatus logicus philosophicus. Nature et culture trouvent à s?y informer dans une réalisation qui témoigne de cette nécessité à les vivre dans une même unité permettant ainsi à l?homme « d?aborder les manifestations du vivant en respectant le message qui leur est propre ». Philippe Piguet L?exposition à la galerie présentera notamment un texte grand format réalisé au charbon de bois « all this here », des sculptures, des végétaux sur papier, et un ensemble de nouvelles photographies.
Courtesy galerie Aline Vidal
Du 25 septembre au 06 décembre 2008
Vernissage le jeudi 25 septembre 2008 .
Laurent Grasso et Sebastian Bear-McClard, Vija Celmins, David Claerbout, Jennifer Coates, Susan Crile, Gregory Crewdson, Russell Crotty, Tim Davis, Jen DeNike, Stan Douglas, Juliane Eirich, Spencer Finch, Ewan Gibbs, Susan Graham, Neil Gust, David Hammons, Todd Hido, Yvonne Jacquette, Yeon Jin Kim, Halina Kliem, Doina Kraal, Barney Kulok, Charles LaBelle, Claude Lévêque, Robert Longo, Britta Lumer, Vera Lutter, Florian Maier-Aichen, Vik Muniz, Lauren Orchowski, John Pilson, Thomas Ruff, Pat Steir, Deborah Stratman, Marc Swanson, Susanna Thornton, Jeff Wall, Andy Warhol, Thomas Weaver, Shizuka Yokomizo, Kohei Yoshiyuki, and John Zurier.
Galerie : GALERIE CHEZ VALENTIN
to: Night est une exposition qui rassemble une sélection d'oeuvres d'artistes contemporains autour du thème de « la nuit ». Organisée par Joachim Pissarro, Mara Hoberman et Julia Moreno, cette exposition se tient en même temps que l'exposition Van Gogh et les couleurs de la nuit au MOMA, également organisée par Joachim Pissarro, commissaire de l'exposition et co-auteur du catalogue. To : Night a lieu à la fois à la Bertha and Karl Leubsdorf Art Gallery sur le campus du Hunter College et à la Hunter College/Times Square Gallery située au MFA Building à Midtown Manhattan. L'exposition présente plus de quarante artistes contemporains à travers des oeuvres créées principalement depuis 2000, mais comprend également des oeuvres historiques datant les années 1960 aux années 90. Dans cette exposition, le sens du mot «night» procède de différentes approches, du littéral au psychologique. Ce vaste sujet est divisé en plusieurs catégories : les corps célestes, le monde urbain, le sommeil, la perception de la nuit, la surveillance et le voyeurisme et aborde les thématiques de la culture, l'émotion, l'environnement, la politique. Les oeuvres exposées témoignent de la richesse et la diversité de notre perception intime de la nuit.
Infinite Light : Dans le cadre de cette exposition, une oeuvre intitulée Infinite Lighjt créé par l'artiste français Laurent Grasso, est installée sur les passerelles piétonnières qui relient les principaux bâtiments du Hunter College. C'est la première fois qu'une oeuvre aussi monumentale est installée directement sur la structure du batiment. La pièce se compose de la succession des mots «Day For Night » sur plus de 80 mètres de long. La luminescence bleutée du néon est similaire à celle des filtres utilisés par les cinéastes lors du tournage de scène, tournée le jour, sensées se dérouler la nuit. A travers la technique de « la nuit américaine », Infinite Light produit un effet à la fois spectaculaire et séduisant, mais cette lumière est trompeuse car, paradoxalement, l'intensité est uniquement perceptible une fois que la nuit commence à tomber. L'oeuvre a été dévoilée le jeudi 25 septembre sur le bâtiment ouest du Hunter College situé au croisement de la 68e rue et de Lexington Avenue. Elle sera visible jusqu'au 6 décembre 2008.
Du 11 octobre au 29 novembre 2008
Vernissage le samedi 11 octobre 2008 .
François Morellet
Galerie : GALERIE MARTINE THIBAULT DE LA CHÂTRE
La galerie de la Martine Thibault de la Chatre est heureuse de vous présenter l'exposition de François Morellet
Du 11 octobre au 18 novembre 2008
Vernissage le samedi 11 octobre 2008 .
Blair Thurman
Galerie : GALERIE FRANK ELBAZ
La galeie Frank Elbaz est heureuse de vous présenter l'exposition : Krumms Along the Mohawk
courtesy galerie frank elbaz
Du 11 octobre au 15 novembre 2008
Vernissage le samedi 11 octobre 2008 .
Maja Bajevic
Galerie : GALERIE MICHEL REIN
La galerie Michel Rein est heureuse de présenter l'exposition de Maja
Bajevic, "Après le film" dans le cadre du mois de la photo à Paris.
Du 11 octobre au 15 novembre 2008
Vernissage le samedi 11 octobre 2008 .
Nicolas Moulin
Galerie : GALERIE CHEZ VALENTIN
Goldbarrgorod, titre construit à partir du nom du mathématicien Goldbach dont la « conjecture » stipule que « tout nombre entier pair supérieur à 2 peut être écrit comme la somme de deux nombres premiers pouvant être utilisés plusieurs fois; et du nom « gorod » qui signifie « ville en russe » est une installation où plusieurs travaux s'articulent et se répondent pour former un paysage fictif inspiré en partie du cinéma expressionniste.
Ce titre à consonnance mythologique évoque le constructivisme russe
ou quelconque utopie futuriste, quelque chose de rétro donc, mais dans
un sens non nostalgique puisque nous vivons une époque où la
chronologie de l'histoire ressemble à un blouson enfilé à l'envers. Une
fiction prenant racine dans une structure construite à partir de
squelettes d'ordinateurs récupérés, oscillant entre sculpture et
maquette, évoque un monde parallèle où le temps aurait pris un
aiguillage différent. Radars plongés dans un froid cryogénique sibérien
veillant sur un squelette de zeppelin en suspension, non pas seulement
comme le « Hindenburg » avant la catastrophe, mais aussi comme un clin
d'?il aux utopies déchues, aux cimetières d'éléphants des rêves de
grandeur et de modernité.
Mais cette exposition ne s'attarde pas sur une mélancolie
géométrique. Il est plutôt question de réfléchir à la construction d'un
univers fictionnel à partir d'objets construits simplement, de « jouets
psychiques », résurgences de notre inconscient collectif, déjà vu
jamais réellement vu, faux souvenir devenant vrais échantillons de
projets plus vastes comme « zeitreisezusehen » dont les deux éléments
présents peuvent se démultiplier à l'infini.
courtesy galerie Chez Valentin
Du 11 octobre au 15 novembre 2008
Vernissage le mardi 11 novembre 2008 de 14h à 21h .
Scoli Acosta, Hsia-Fei Chang, Lamarche & Ovize, Corinne Marchetti, Vincent Olinet
Galerie : GALERIE LAURENT GODIN
La Galerie Laurent Godin est heureuse d’annoncer « ASSEMBLAGE » une
exposition réunissant des oeuvres de Scoli ACOSTA, Hsia-Fei CHANG,
LAMARCHE & OVIZE, Corinne MARCHETTI et Vincent OLINET.
Cinq artistes d’horizons différents : Scoli ACOSTA vit à Los Angeles,
Hsia-Fei CHANG est originaire de Taipei et vit à Paris, LAMARCHE &
OVIZE sont plutôt nomades, Corinne MARCHETTI vit à Marseille et Vincent
OLINET vient de s’installer à Bruxelles après un séjour de deux ans à
la Rijksakademie à Amsterdam.
Cinq artistes âgés de moins 35 ans auxquels la galerie a déjà consacré
une exposition personnelle, mais dont les travaux les plus récents nous
invitaient à rendre compte.
Au premier regard rien de commun dans les pratiques, cependant on peut
remarquer des points de convergences entre les œuvres présentées.
Toutes partagent une approche « modeste » dans leur facture. Souvent
réalisées à partir de matériaux pauvres, récupérés ou recyclés, les
œuvres sont faites à l’atelier, « à la main », mais ne revendiquent ni
savoir-faire singulier, ni virtuosité technique particulière. Les
œuvres sont à l’échelle des corps et refusent l’autoritarisme du
monument .
Au travers de ces assemblages de matériaux, de citations et d’emprunts
semble émerger une syntaxe, des narrations en forme de rébus par
association de fragments de sens.
Vincent Olinet, "Mes compagnons d'infortune, mes compagnons de galère",2007-2008, Courtesy Galerie Laurent Godin
Du 11 octobre au 08 novembre 2008
Vernissage le samedi 11 octobre 2008 .
Maria Nepomuceno
Galerie : GALERIE KARSTEN GREVE
Après
sa participation à l'exposition de groupe Connecting Thread, Maria
Nepomuceno revient à la Galerie Karsten Greve avec sa première
exposition personnelle en France intitulée Afectoflux. Avec cette
exposition, elle transforme la galerie en un jardin mystérieux composé
de 18 sculptures tissées et perlées de différentes tailles et de vidéos
de performances.
Etalées sur le sol, les sculptures de Maria
Nepomuceno ressemblent à des plantes rampantes, proliférant aussi sur
les murs, envahissant tous les supports disponibles. L-artiste
réutilise des éléments de notre vie de tous les jours ? des cordes de
sisal, nylon ou ficelle et des perles de différentes couleurs. Elle les
récupère d-anciens rideaux, de construction navale ou de transport
routier. Ces objets de notre quotidien s'insèrent, malgré leur valeur
symbolique et au-delà de celle-ci, dans ses oeuvres d'art pour
finalement en devenir le corps même. Récemment, Maria Nepomuceno a
commencé à utiliser de nouveaux matériaux tels que la paille tressée.
Cet artisanat indigène ancien la passionne pour sa simplicité
apparente, alors qu'il est en fait extrêmement complexe.
Ces
éléments constituent la base fondamentale d'assemblages organiques. Ils
créent une continuité toutefois dérangée par des bifurcations
produisant de multiples bras, tubes, bouches, fleurs, veines, tout un
système circulatoire, en somme un système organique complet. Parfois
concentrés en une unité de matière et de forme, ces configurations se
dissolvent subitement en un labyrinthe de corps emmêlés et mélangés.
L'entité organique de ses oeuvres est telle que ces groupes de
sculptures, se touchent les unes les autres avec intimité mais
préservent leur indépendance. Elles sont issues d'une réflexion sur les
mouvements complémentaires de flux et de rétention qui se produisent à
l'intérieur et à l'extérieur du corps. La fluidité de la spirale
obtenue en cousant ensemble des cordes et des colliers, rappelle l'ADN.
Le mouvement d'énergie circulatoire gouverne les sculptures de la même
manière qu'il le fait pour nos corps, pour la nature, l'univers, et
pour tout ce qui vit et palpite.
Maria Nepomuceno est née à Rio
de Janeiro, au Brésil en 1976. Elle a fait des études de dessin
industriel et d'art. Elle expose depuis 1999. Maria Nepomuceno vit et
travaille à Rio de Janeiro.
Maria Nepomuceno, "SUPERFLUX 2", 2007, Cordes cousues, 310 x 190 cm, Courtesy Galerie Karsten Greve Paris
Du 11 octobre au 20 novembre 2008
Vernissage le samedi 11 octobre 2008 .
Melik Ohanian
Galerie : GALERIE DE MULTIPLES
FROM THE VOlCE TO THE HAND est un projet d’expositions co-existantes de Melik Ohanian qui se
déroulera dans une quinzaine d’espaces à l’automne 2008.
À partir de trois institutions dédiées à l’art contemporain, l’abbaye de Maubuisson, le Frac Île-de-France/
Le Plateau et le MAC/VAL, une série d’interventions présentera le travail de Melik Ohanian à Paris et
dans sa périphérie. Nouvelles productions, projections, oeuvres de commandes ou issues des collections
publiques, re-positionnement de travaux passés, sont l’occasion, pour cet artiste prolifique, d’expérimenter,
à l’échelle de la ville et dans un même temps, une composition de points d’accès à des
espaces physiques, conceptuels ou temporels participant à la production d’une seule et même figure.
Il y a quelques mois, Melik Ohanian a reçu plusieurs invitations à montrer son travail sur une même période
et dans une même ville. Il s’est alors interrogé sur la réalité commune de ces événements et a rapidement
décidé de les faire co-exister.
De nombreuses institutions seront ainsi impliquées dans cette expérience. Parmi elles figurent le Frac Îlede-
France / Le Plateau (Paris 19e), l’abbaye de Maubuisson (Saint-Ouen-l’Aumône, Val d’Oise) et le MAC/VAL
(Vitry-sur-Seine, Val-de-Marne) où Melik Ohanian proposera de nouvelles productions. Dans le même temps
auront lieu les inaugurations de nouvelles oeuvres (réalisées dans le cadre du 1 % artistique), à la Piscine
de Belleville et au Collège Rosa Parks de Gentilly et seront présentées les oeuvres acquises par la Cité
Nationale de l’Histoire de l’Immigration, le Centre Pompidou et le MAC/VAL. Également la production d’une
composition originale pour l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture sera l’occasion d’un événement
d’écoute publique. Deux projets développés, l’un avec une association au Centre Musical Fleury
Goutte d’Or –Barbara (Paris 18e), l’autre avec l’association FACE à La Courneuve, feront partie de cet ensemble.
(Une liste complète des interventions sera communiquée prochainement).
FROM THE VOlCE TO THE HAND est la composition d’une géographie singulière qui invite le visiteur à un déplacement
dans un espace-temps autonome ; l’occasion pour l’artiste de mener une réflexion sur la nature et
la structure de chacun des lieux « investis », comme cadres avérés ou potentiels de re-présentation de l’art :
centre d’art, musée, galerie, espace public, radio, cinéma, action sociale, édition, représentation sur scène…
FROM THE VOlCE TO THE HAND s’échafaude, non pas devant le réel, mais dans le réel. La construction de ce
dispositif d’expositions co-existantes, qui peut apparaître inaccessible dans un même temps, nous invite
à sa propre pratique et à l’observation de son effet.
Melik Ohanian propose une vision d’ensemble du projet sous forme d’un livre publié à l’issue des expositions.
Courtesy galerie de multiples
Du 16 octobre au 22 novembre 2008
Vernissage le jeudi 16 octobre 2008 .
Baptiste Debombourg
Galerie : GALERIE PATRICIA DORFMANN
Le travail de Baptiste Debombourg découle de la relation qu'il établit
entre des objets du quotidien et ses expériences artistiques.
La plupart de ses ?uvres sont des sculptures, mais il réalise aussi des
performances, des dessins, des photographies et des vidéos.
La diversité des moyens et des matériaux qu'il emploie est en rapport
avec la façon dont il crée des tropes artistiques à partir de matière
éphémère, objets utilitaires jetables,
emballages en polystyrène ou en carton, catalogues de vente par
correspondance, mégots, agrafes, et de supports tangibles, des choses
dont nous ne mettons pas en doute l'existence, comme les murs, le verre
feuilleté et le mobilier.
Jeff RIAN (extrait)
Courtesy galerie Patricia Dorfmann
Du 18 octobre au 18 novembre 2008
Vernissage le samedi 18 octobre 2008 .
Galerie : GALERIE GHISLAINE HUSSENOT
Du 18 octobre au 20 décembre 2008
Vernissage le samedi 18 octobre 2008 .
Galerie : GALERIE ANNE BARRAULT
Dans l?affaire Heidi Wood le suspect c?est le tableau Le fait est qu?il y a quelque chose de suspect aujourd?hui dans la peinture abstraite. La forme, le fond, la couleur, la ligne, le format, la frontalité. On est arrivé au bout. Toute variation nouvelle n?est plus qu?une citation. Elle appartient déjà au domaine public. L?abstraction géométrique est bien devenue un langage universel. Chacun en évalue la valeur de signe, chacun y reconnait la charge potentielle du logo, la synthèse susceptible du message, l?effet sibyllin d?une annonce. Par un retournement inattendu de situation, la peinture abstraite réfère aux instances mêmes qui s?en étaient emparées à des fins de signalisation et plus largement de communication. A l?échelle de l?unité tableau, le travail d?Heidi Wood s?atèle déjà à décrire ce phénomène en jouant des significations flottantes du motif peint sur fond monochrome. L?évidente économie de la composition, sa simplicité extrême, sa lisibilité épurée lui donnent un air de déjà-vu qui introduit d?emblée un doute, une suspicion sur le statut réel de l?objet que l?on ne parvient pas à situer précisément entre le tableau abstrait et le panneau signalétique. A ce premier stade du travail, le ton est donné. Ne nous y trompons pas, les apparences jouent ici contre l??uvre, tout contre. Les modes de présentation adoptés confirment le tableau dans ce rôle de suspect. Ils s?apparentent délibérément à des stratégies de promotion qui renforcent l?effet de dévoiement. Il convient donc de les reconnaître au deuxième degré comme autant simulations idéales, de propositions efficaces d?accompagnement, de suggestions avantageuses d?arrangement. A l?occasion de sa troisième exposition personnelle chez Anne Barrault, l?artiste fidèle à sa démarche mimétique, se lance dans une sorte de showroom évolutif, qui pourrait être celui d?une petite entreprise désireuse de faire connaître à sa clientèle le large éventail de ses prestations. Dans cette optique et par un jeu subtil de réemploi et d?autocitation, elle associe des formules parfaitement inédites à des interventions appréciées par le passé et réactualisées ici pour l?occasion. Les attentes du public toujours en quête de nouveauté, y sont par ailleurs largement satisfaites par un turn-over hebdomadaire assuré pendant toute la durée de l?exposition. Entre tradition et innovation, l??uvre (alias la fiction Heidi Wood) soigne ainsi son image. Et l?image en tant que promesse d?un idéal (l?apparence en peinture en tant que produit d?appel), c?est bien le fond de commerce d?Heidi Wood. Le motif inscrit dans un environnement donné fait image. Le contexte génère et justifie le motif, et inversement. L??uvre se dévoile dans cette interdépendance ponctuelle et spécifique. C?est précisément ce qui fascine l?artiste qui n?a pas d?illusion sur l?autonomie du tableau, encore moins sur sa pérennité. Elle ne lui accorde désormais qu?une espérance de vie de cinq ans (chaque tableau à l?échéance de sa date limite de consommation est détruit sauf cas de détournement par effet d acquisition). Ainsi tous les aspects matériels de l??uvre ne sont plus que des simulations. Et c?est seulement à ce titre, qu?Heidi Wood se joue de leur commercialisation. Philippe Coubetergues septembre 2008
Du 18 octobre au 22 novembre 2008
Vernissage le samedi 18 octobre 2008 .
Galerie : GALERIE JEAN BROLLY
Du 18 octobre au 22 novembre 2008
Vernissage le samedi 18 octobre 2008 .
Rebecca Bournigault
Galerie : GALERIE FRÉDÉRIC GIROUX
La vidéo d?une durée de 80 heures montre un jeune homme lisant
un livre - « La recherche du temps perdu » - en temps réel. Le tournage a
duré près de quatre mois, mais Rebecca Bournigault n?a choisi de filmer
que les moments de lecture, laissant le reste du temps invisible.
Cependant, c?est bien quatre mois de la vie d?un homme que l?on peut
voir.
Comme le narrateur, Rebecca Bournigault nous fait voir ce qu?elle a vu.
Ainsi en plaçant le temps au centre de l?oeuvre, Rebecca Bournigault
redéfini le rapport que l?on a avec la vidéo contemporaine : la longueur,
l?attention, la visibilité?
Ce rapport au temps est aussi une façon de revenir à l?un de ses sujets de
prédilection qui est le rapport aux autres. L?homme qui lit n?est pas hors
du monde, au contraire, il est un acteur de la vie ? on le voit chez lui,
dans la rue, dans un café, dans un jardin ? et se sont à la fois ses gestes
et son regard qui font exister les autres.
La vidéo passera en boucle tous les jours pendant la durée de l?exposition
ce qui suppose qu?à moins de venir tous les jours pendant 10 jours, le
visiteur n?en verra lors de son passage qu?une partie. En s?émancipant de
l?idée de la durée Rebecca Bournigault a voulu que le spectateur devienne
libre de rester ou de partir, de regarder ou de voir, de quitter puis de
revenir.
Rebecca Bouringault, "In search of lost times", 2008, vidéo-projection, durée : 80 heures couleur et son
Du 18 octobre au 29 novembre 2008
Vernissage le samedi 18 octobre 2008 .
Joël Bartoloméo, Véronique Ellena, Daniel Firman, Xavier Gautier, Guillaume Janot Emmanuel Lagarrigue, Philippe Million, Marlène Mocquet, Anita Molinero, Antoinette Ohannessian, Estefania Penafiel Loaiza, Guillaume Pilet Agnès Propeck, Bernard Quesniaux, Michael Roy, Joachim Schmid, Nils-Udo
Galerie : GALERIE ALAIN GUTHARC
Du 18 octobre au 15 novembre 2008
Vernissage le samedi 18 octobre 2008 .
Galerie : GALERIE MAISONNEUVE
Du 18 octobre au 27 octobre 2008
Vernissage le samedi 18 octobre 2008 .
Galerie : CLAUDINE PAPILLON
Du 21 octobre au 06 décembre 2008
Vernissage le mardi 21 octobre 2008 .
Galerie : YVON LAMBERT PARIS
Du 21 octobre 2008 au 10 janvier 2009
Vernissage le mardi 21 octobre 2008 .
Bharti Kher, Pharrel Williams
Galerie : GALERIE EMMANUEL PERROTIN
La galerie Emmanuel Perrotin est heureuse de vous présenter l'exposition Bharti Kher - Pharrel Williams
Courtesy galerie Emmanuel Perrotin
Du 14 novembre 2008 au 10 janvier 2009
Vernissage le vendredi 14 novembre 2008 .
THOMAS FOUGEIROL
Galerie : PRAZ-DELAVALLADE
Du 22 novembre 2008 au 03 janvier 2009
Vernissage le samedi 22 novembre 2008 à partir de 12h30 .
PHILIPPE DURAND
Galerie : GALERIE LAURENT GODIN