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Voici les nouveautés publiées sur le site La revue des ressources depuis 2
semaines
Editeur : La revue des ressources
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Articles
VOYAGER VRAIMENT. En ses tréfonds, le voyage ne serait pas une pratique anodine mais un mouvement qui engage l’être dans son intégralité. L’horizon du voyage n’est pas d’une solidité objective, il prend une consistance essentiellement symbolique, nourrie d’un rapport au réel revisité qui sollicite l’imaginaire. D’où l’étroitesse de la relation que le voyage entretient avec l’expérience et qui demeure la meilleure garantie de sa capacité transformatrice. L’attention particulière que le (...)Lire l'article entier
Lorsque
Totof est venu au monde, il y a eu un très gros orage. Pépé pense que ça a
sûrement fait disjoncter un appareil à la maternité, et que c’est pour ça que
Totof est pas comme les autres. Mémé a une autre théorie : elle dit que maman a
pas bien mangé comme il fallait quand elle était enceinte.
Moi, j’avais que
quatre ans quand il est arrivé et lorsque j’ai vu sa grosse tête émerger des
cuisses de maman, j’ai été un peu déçu. J’avais emmené mes plus belles (...)Lire l'article
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« Mes
frères, restez fidèles à la terre, avec toute la puissance de votre vertu ! Que
votre amour qui donne et votre connaissance servent le sens de la terre. Je vous
en prie et vous en conjure. [...]
Ramenez, comme moi, la vertu égarée sur la
terre - oui, ramenez-la vers le corps et vers la vie ; afin qu’elle donne un
sens à la terre, un sens humain ! »
Parmi ceux qui semblent avoir entendu
cette injonction nietzschéenne, Kenneth White occupe à notre avis une place
de (...)Lire l'article
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Comme
l’écriture, l’épreuve du voyage peut être déchiffrement de soi et du réel. Le
nomadisme poétique d’Auxeméry s’inscrit dans un projet d’exploration de la
conscience où les images deviennent signes, signes qui génèrent un monde appelé
à survivre au poète et à transformer sa disparition en accomplissement.
Dans
son précédent recueil, Parafe, la question de la signature était au cœur de la
démarche poétique de l’auteur. Il s’agissait de rassembler les signes du monde à
travers une longue (...)Lire l'article
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Franchi l’obstacle des trop beaux feuillages du premier plan, des couleurs souvent glacées sur l’agenda des banques suisses, qu’avant d’escalader l’autre rive l’oeil un moment se pose au milieu du lit : comme du drap qu’on va tendre et qui conserve en creux le souvenir d’un corps, c’est un fleuve immobile de brume et d’ombres bleues, une douceur, déjà une lumière. A peine échappé au sommeil le regard est frais encore, mais moins que le soleil à ces hauteurs. Les bruits de l’eau, si (...)Lire l'article entier
Dans les cosmogonies antiques et chrétiennes, le chaos fait référence à l’état du monde avant qu’il ne soit organisé par les dieux ou par Dieu. Dans le cas de la chrétienté, le Verbe divin ordonne sa Création à partir du Chaos, l’un et l’autre devenant pour ainsi dire antithétiques. La matière attend que l’esprit créateur l’ordonne. Selon Thomas d’Aquin (XIIIe siècle), l’image n’est ainsi qu’une imitation et la beauté des formes est le reflet de l’invisible beauté de Dieu. Or, de cette (...)Lire l'article entier
Penser le phénomène de mondialisation ne fut pas facile après les cataclysmes du XXIe siècle. En effet, le développement de la société librecarcérale avait ôté aux héritiers des historiens que nous sommes l’accès aux documents.Nous voudrions ici, en guise de préface au premier Dictionnaire de pléistoire, exposer rapidement ce qu’il advint des sciences entre le XVIIIe et le XXIIe siècle. Notre but n’est pas d’en retracer l’évolution mais de mettre en évidence la manière dont un discours (...)Lire l'article entier
Bernard
Pasobrola :
J’ai lu ton essai Le Mythe de la Raison et je suis heureux d’y
retrouver beaucoup de réflexions très proches de celles que m’ont inspirées des
linguistes comme George Lakoff ou Robert Lafont. Ton approche est pourtant assez
différente de la leur (et de la mienne aussi), c’est cela que je trouve
intéressant. Je te propose donc une correspondance sur ton essai. Commençons
par la fin, par ta conclusion qui fait état d’un paradoxe : Nous (...)Lire l'article
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Elisabeth Poulet : En 2008, vous avez publié, Thierry Galibert, un important essai, La bestialité, largement consacré à Antonin Artaud puisqu’il fut à la fois le plus clairvoyant critique et la plus évidente victime de cette « maladie de l’intelligence ». Est-ce à dire qu’il faut être fou pour approcher le Réel ? Artaud était-il fou ou seulement différent, suicidé volontaire de la société ? Thierry Galibert : A la lumière de ce que nous constatons, depuis qu’existe la pensée philosophique (...)Lire l'article entier
L’écriture
de la rencontre entre le nouveau et l’ancien, le propre et l’étranger est au
cœur du territoire qu’explore inlassablement, selon des trajets divers et depuis
longtemps Leung Ping-kwan.
Le recueil de poèmes qui vient d’être traduit en
français par Annie Curien regroupe des textes issus de quatre volumes chinois :
Nourrivages (1997), Goût d’Asie (2004), Dongxi (2000) et Feuilles de lotus en
suites (1985-2005). En même temps que recueil, cette publication fait office de
catalogue (...)Lire l'article
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Par ce titre en apparence paradoxal, je voudrais attirer l’attention sur les dangers du repli sur un ‘soi’ souvent illusoire et dangereux. Je ne reviendrai pas sur la sclérose identitaire qui s’empare du discours public ; je n’insisterai pas davantage sur la tendance à l’enfermement de soi, des autres, de la parole dans un solipsisme dont les artefacts de la culture pas plus que la politique n’est exempte ; je n’appellerai pas non plus à (...)Lire l'article entier