A
déguster cette semaine,la 9ème Semaine du Cinéma Hispanique du 30 mars au 6
avril 2010 en partenariat avec l'association du même nom.
-Mardi 30 mars à 20h:
soirée d'ouverture avec Un buen hombre, Un homme bon, inédit en
France. Le droit, la justice, l'amitié, les relations bourgeoises, l'ambition
personnelle s'entrechoquent dans un dans un événement dramatique qui nous
interpellera et nous fera réagir...
«Un homme bon»: Critique de Julio Rodríguez Chico le 04.05.09
Il n'y a pas de crime parfait, et
chaque homme a son prix, tandis que les apparences ne correspondent pas
nécessairement à la réalité. Tout cela est ce que doit avoir pensé Juan Martínez
Moreno pour générer et exécuter le script "un buen hombre", thriller qui pose
les limites de l'amitié et le besoin de cohérence quand à la vie réelle qui nous
attend...Dans un style hitchockien,
nous voyons le doute et la culpabilité assombrir le visage de Vincent, grand
Tristán Ulloa, ou Comment vos yeux perdent leur certitude et les réactions
deviennent déconcertantes et outrancières. En ces temps d'incertitude, chaque
mot de Fernando est un coup de poignard dans l'âme de son ami, tous les signes
de l'affection de son épouse Paula à l'enfant orphelin est un reproche de sa
conscience, et chaque pelle pour enterrer ce qui s'est passé ... un poids
nouveau sur cette angoisse..."
-Mercredi 31 mars à 20h:
Projection en avant-première du film Salamandra, en
présence du réalisateur Pablo Aguero.Rencontre-débat à l'issue de la projection.
'Salamandra' ne désigne pas ici un sympathique amphibien, mais une large
poêle utilisée notamment à El Bolson, ville de Patagonie qui constitue en fait
le personnage central du film de Pablo Agüero. L'histoire d'Inti et de sa maman
Alba, fraîchement débarqués dans la communauté, n'est en effet qu'un prétexte
pour décrire l'étrange population de cette vallée. Hippies sur le retour,
adeptes du new-age et autres paumés y pullulent et forment une collection de
personnages atypiques, parmi lesquels John Cale, en musicien allumé, qui brille
lors de la plus belle scène du film, une chanson improvisée.
Selon pablo Aguero:"On dirait un cauchemar délirant. Pourtant c'est bien
réel. C'est mon enfance. J'ai essayé de reconstituer fidèlement cet univers; ne
pas faire du cinéma sur le cinéma, mais filmer des souvenirs. Dans ma mémoire,
les images ne sont pas symétriques, clean et cinématographiques, mais brutales
et insaisissables. Avec Hélène Louvart, chef opérateur, nous nous sommes
consacrés essentiellement à décadrer, à salir, à détruire. Brouiller les traces
de l'écriture, de l'éclairage et de la mise en scène, donner l'impression d'être
plongé sans préavis dans un monde chaotique, retrouver le regard surpris d'un
enfant qui court avant de savoir où il va."
Il
réalise à l’âge de 15 ans, Más allá de las puertas (Premier Prix de la Biennale
Patagonique d’Art), ensuite Lejos del Sol (Prix du Meilleur court-métrage au
Festival de Buenos Aires Bafici 2005 et The Award of the Cork Festival 2005), le
court-métrage Primera Nieve (Prix du Jury,Compétition Officielle Cannes 2006, Premier Prix Festival de Gijón 2006)
et enfin 77 doronship son second long-métrage (Prix du Meilleur Réalisateur au
Bafici 2009)Passionné par l'image, il réalise sept courts métrages entre 1988 et
1997, parallèlement à plusieurs expositions d'art. Il réalise également un grand
nombre de clips notamment pour IAM et Mc Solaar, puis pour des artistes
internationaux comme The Cranberries et Zucchero.
Places en vente aux tarifs habituels
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d'infos sur www.cinema-lesambiances.fr |